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Me voilà au Pays des Chocolatines ! Depuis un mois ! Et je n’arrive pas à sortir de ce p*tain « d‘holiday mood » ! Pourquoi ? Je ne comprends pas comment les gens d’ici peuvent bosser avec un soleil pareil tous les jours. C’est fou, ils doivent aimer vraiment leur boulot. Ou peut-être c’est un hobby le boulot…
Les premiers jours de septembre ont été assez … bouillants – 35 degrés- et moi j’étais la seule personne dans les rues de Toulouse… en jean. Et pas bronzée. La Parisienne quoi, la meuf qui a vécu pendant 5 ans sans (beaucoup de) soleil dans la ville grise la plus glamour du monde.
A Toulouse, les gens sont sympas et (presque tous) en terrasses. Ils vivent en terrasses. C’est aussi pour ça qu’ils sont tous bronzés j’imagine. Leur accent : paing, copaing, ving-me donne envie de bronzer moi aussi en terrasse. Et franchement, j’ai l’impression de vivre dans un campus universitaire – les gens sont très jeunes dans cette ville ou donne l’impression d’être jeunes. C’est le soleil qui leur donne leur bonne humeur, cette mine radieuse … d’où mon « holiday mood ».
Parlons de la bouffe, car bien manger c’est important. Je n’ai pas fait beaucoup de restos jusqu’à ce moment, mais ceux que j’ai faits – TOP ! Quelques exemples – le resto japonais en bas de chez moi Solaneko (une cantine japonaise comme chez la grand-mère avec deux plats au choix chaque jour)
La cuisine indienne est bien représentée par le resto Kashmir – avec des plats copieux et un personnel très gentil (on a perdu un portefeuille sur leur terrasse et on l’a trouvé sain et sauf le lendemain) ; le resto argentin La Milonga – l’entrecôte, les frites, les empañadas – Miam miam; et the TOP of The TOP, le resto Attila– au-dessus du marché Victor Hugo, un lieu de perdition pour les papilles et les estomacs- des plats de poissons très bons aux prix raisonnables. Le grand plus de ces restos – produits frais, de qualité, et locaux !!
Par contre j’ai eu du mal à trouver LE croissant. Je ne suis pas trop pain au choc… pardon, chocolatine, moi j’aime les croissants. J’adooooore les croissants !!!!! Mais fraichement, j’en ai trouvé des épais comme les pains, j’en ai trouvé des encore plus épais, avec une grosse couche de sirop de sucre, des flasques, des pas faits maison, mais après des recherches minutieuses… alllleeeeelllluuuuiiiaggg j’ai trouvé LE croissant parfait au beurre, celui comme à Paris – fondant, tendre, léger, croustillant miam miam. Et en plus, pas très loin de chez moi. C’est vrai, à Toulouse il n’y a pas autant de boulangeries comme à Paris. Mais il y a plus du soleil qu’à Paris ! Ha !
Et puis, j’aime bien cette Garonne, car elle m’inspire la tranquillité. Le matin, quand les gens font leur footing (moi aussi de temps en temps, 10 minutes pas plus), le soir, quand les jeunes flânent ou se baladent sur ses rives … Elle a une lumière sublime qui m’apaise.
Les petites rues qui sentent la bière (et le pipi par ici et par là), avec des bâtiments décolorés par le soleil me font penser à l’Italie. C’est vrai, y a pas beaucoup de fleurs aux fenêtres, mais y a encore un détail qui me fait penser aux vacances 🙂
Le métro. Alors là, j’ai l’impression d’être dans une pharmacie, tellement il est calme et propre. En en plus, t’entends la radio. Il est beaucoup plus petit (2 lignes), il n’y a pas du graffiti, des pubs , de street-art, de SDF, les annonces des stations sont en français et en occitan (que j’apprécie beaucoup) et les stations s’appellent Les trois cocus et La vache. Mais une chose encore plus bizarre : les gens ne lisent pas (comme à Paris, c’est vrai il n’y a pas des trajets très longs, ils ne sont pas penchés avec leurs yeux rivés à leurs téléphone. Pourquoi ? Bah, parce que dans le métro toulousain il n y a pas du réseau. Du coup, les gens sont « obligés » d’observer les autres, de céder la place à une vieille dame etc. Moi j’adore ce moyen de transport et je l’adorais à Paris encore plus où je voyais une dame qui se maquillait, une pub qui me faisait rigoler, des gens qui lisaient le kamasutra, un homme en pantoufles avec des pompons en fourrure ou bien Nicolas Karabatic. Bah, voilà, ici ce n’est pas le même univers foufou, et des fois la musique que j’entends me donne l’impression d’être dans un centre commercial désert ou bien dans la salle d’attente d’un gynéco. Noooooooooooooooooooooo !!!! Il faut juste que je m’habitue avec la propreté et les gens qui ne sont pas obsédés par leur iPhone 6. Et avec le soleil. Et avec les gens bronzés qui ‘bossent’ en terrasses 🙂 Il faut que je prenne mes repères !
Mais le truc bien est que, depuis que je suis sur Tolosa, je fais des choses que je n’ai jamais faites sur Paris et de ma vie. Je prends des cours de flamenco (je voulais faire depuis looong temps) – et c’est tellement beau et… insolent – comme j’aime ; je fais du yoga – pour trouver mon calme intérieur (l’idée me fait rigoler, mais j’aime pousser mes limites 🙂 ), et je viens de commencer un atelier d’écriture. J’aurais voulu apprendre à nager, mais pas de bol – plus de places pour moi cette année.
Alors Toulouse, les vacances finissent quand ?