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Une Roumaine à Paris. Pardon, à Toulouse

Une Roumaine à Paris. Pardon, à Toulouse

Archives de Catégorie: Fort dans les écouteurs

Non, ça n’a pas été le plus beau jour de ma vie

13 dimanche Mai 2018

Posted by Nicol in Fort dans les écouteurs, Guide des émotions

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accouchement, émotions, bébé, constractions, grossesse


Je n’aurais jamais pensé qu’être mère serait si difficile. Je n’aurais jamais pensé que j’allais passer des nuits (et jours) à pleurer de fatigue, pleurer en regardant ma fille quand elle dort sans soucis, pleurer de joie, mais aussi d’impuissance, de peur, et penser que demain ça va être un autre jour ‘pourri’, sans beaucoup de choses nouvelles, peut-être une nouvelle diarrhée qui va me pourrir encore plus cette journée déjà pourrie.

Je suis mère depuis presque 5 mois, et je me suis un peu oublié moi-même depuis un tout petit peu plus, peut-être 6 mois. C’est parce que je n’ai pas beaucoup de temps pour réfléchir à autre chose qu’à ma fille. Ou peut être je ne sais plus organiser mes pensées. Je suis trop fatiguée pour penser à une nouvelle coupe de cheveux, ou à un nouveau boulot. Elle n’est pas un bébé compliqué, loin de ça, peut être que je suis trop immature pour avoir un bébé… après, qui est vraiment prêt à avoir un bébé ? Qui est capable de gérer toute seule (sans aide extérieur du genre maman, belle mère etc) ce bout de chou? Je pense que personne ne l’est. Et tous les livres du monde ne peuvent pas te rendre ce boulot plus facile, ou te donner une recette à suivre.

Pour moi, être enceinte ça n’a pas été LA PLUS BELLE PERIODE DE MA VIE, comme j’ai très souvent entendu. Ma peau n’était pas hyper éclatante, mes ongles pas plus magnifiques qu’avant, et si j’avais un halo autour de moi, dans le miroir moi je ne le voyais pas. Mais j’étais constipée (et pas d’hémorroïdes, chez moi ils sont arrivés après l’accouchement), j’avais des fuites urinaires, un double menton, des mains et des pieds prêts à exploser tellement ils étaient gonflés. Et dans le lit, pour tourner, j’avais l’impression de garer un camion benne dans une boite à chaussures (je n’ai pas de permis, mais je vois très bien comment manœuvrer un camion car c’était moi). Et concernant mon humeur, alors la, c’était assez oscillant, surtout dans mes derniers mois quand je prenais assez souvent les b*tes dans la rues, car mon champ de vision sur le bas de mon corps était très limitée. Je pouvais pleurer en regardant « Les petites mouchoirs » (un film qu’à la base je trouve archi nul) et rigoler au point de me pisser dessus en dansant sur Francky Vincent.

Donc, pas la plus BLA BLA de ma vie. Et ce que Florence Foresti dit sur cette période ce n’est pas un sketch, c’est la vérité.

Quand le petit être a commencé de bouger dans mon ventre à 4 mois et demi de grossesse, la OUI, ça a été… bizarre et ça m’a fait rigoler. Et depuis, jusqu’au moment d’accouchement, chacun de ses mouvements a été une émotion difficile à décrire, un frisson d’excitation, protégé par une caresse de ma part, même quand elle me défonçait les cotes avec ses pieds. Ces petits moments, OUI, ont été les plus beaux de cette période. Tous les sushis, les tartares et les Monacos ne valaient pas ces moments !

Et au bout de 39 semaines et quelques jours… le « jour J » est arrivé. J’ai expérimenté la « perte des eaux » quand t’as aucun contrôle de ton corps…. C’était vers 2 heures du mat. Et hop une douche, et j’ai pris la route à pied vers la clinique, sans contractions – comme si j’allais faire une balade pour… une livraison  : « Bonjour ! Je pense que j’ai perdu mes eaux ! », dis-je à accueil. « Montez ! », me répond, très calmement. Comme dans un spa…

Vers 18h00 ont commencé les COOOOOOONNNTRRRRAAACTIOOOOOOOOONNS ! Et la, le papa me dit que j’ai changé de voix. Comment expliquer ces douleurs ? Mmmmm… la chair de mes jambes tremblait, j’étais en sueur, j’avais l’impression que… c’est vrai que t’oublies comment ça fait mal, je n’arrive pas à décrire cette douleur.

Quelques minutes plus tard, la péridurale, le graaaaaaaal quoi ! C’est vrai, ça soulage, mais pas trop, j’étais consciente qu’il fallait finir le boulot. Dans plus d’une heure, encore des COOOOOOOOooooooONNNTRRRRAAACTIOOOOOoooooOOOONNS  (l’effet de la péridurale était passé). « Il faut pousser, madame ! », comme criait mon gynécologue. « Alleeeeeeeeeeezzz ! Encoooore !!! Alllleeeeezzz », c’était comme un match de foot – moi, derrière l’écran, eux, devant.

Je n’ai pas été terrorisée par mon accouchement, pas du tout ! Bon, ce n’est pas un truc que j’aimerais faire tous les weekends par exemple. Ça fait mal, très mal, mais pas au point de plus le refaire… la nature est bien faite quand même, on oublie assez vite cette douleur, et tant mieux j’ai envie de dire.

Le 22 décembre 2017, à 21h36, Bianca a vu, pour la première fois, sa mère et son père. Enfin, elle a vu autre chose que l’intérieur de mon bide. J’ai pas pleuré (mais son père oui), j’ai été contente qu’elle soit sortie, et émerveillée par ses yeux grand ouverts, ses mains qui s’agrippent à mon corps fatigué, comme elle me cherchait. « Et ? Comment je vais faire maintenant? », c’était ça dans ma tête.

Les jours qui ont suivi, ont été durs, très durs : problèmes avec la montée de lait, la fatigue, pas d’allaitement de folie. J’avais pas calculé ça, j’imaginais que tout le monde peut le faire, rien de compliqué, j’avais même pensé « si je vais avoir beaucoup de lait, je vais pouvoir en donner aux enfants prématurés ». Bon, ça n’était pas pour cette fois-ci… Un détail qui m’a hanté une bonne période, pas pouvoir allaiter son bébé… « Pas grave, je vais essayer de lui offrir de l’amour, des caresses, de la douceur…. », je me suis suis dit…

Après presque 5 mois, je me rends compte que c’est le boulot le plus dur du monde, celui d’être mère. Dans les tous premiers mois, tout le monde me disait : « Profite de ces moments, car ils passent tellement vite! » Putaing, on a pas la même perception des choses, car au début, moi j’avais l’impression de vivre un jour sans fin, comme dans le film, en plus, avec une sensation horrible d’être comme décédée de fatigue. La seule chose que je voulais c’était de me réveiller (après un bon long sommeil) et la trouver GRANDE. Pas prête pour me faire un café, mais assez grande pour s’essuyer toute seule le cucul, par exemple. Maintenant, Dieu merci, ça va beaucoup mieux – elle me fait des sourires, elle joue, elle sort des petits cris, elle me fait des petites caresses, du coup tout passe beaucoup mieux, on communique, il y a une interaction entre nous, la vie est plus intéressante. Et ça va l’être encore mieux plus tard, c’est sur! Je n’attends que ça!

Qu’est-ce qui c’est passé dans ces presque 5 mois ?

  • Je me suis habituée avec la fatigue (c’est pas tout a fait réussi, ça m’arrive encore de devenir hystérique à cause de la fatigue). En tout cas, je me comporte mieux qu’au début. Bianca n’est pas un bébé difficile, pas du tout, mais ce nouveau rythme fatigue.

  • Je me suis posé milles questions sur comment ça serait mieux pour elle (c’est mon premier, c’est normal j’imagine)

  • J’ai pleuré une bonne dizaine de fois à la regarder quand elle dort

  • J’ai appris à changer les couches (la dernière fois que j’ai changé un bébé, il y a 3 ans, j’ai mis la couche à l’envers – il n’a pas souffert, ça va)

  • J’ai appris la patience, chose que je n’ai jamais eu jusqu’à il y a 5 mois ( très souvent j’ai été cataloguée comme la personne la plus impatiente au monde). Je me suis surprise moi-même. Et c’est venu naturellement, sans me forcer. Même quand elle pleure, ça ne me fait pas exploser les oreilles, c’est un bruit que je peux accepter facilement, sans m’énerver
  • J’ai appris à me réveiller à 2h, 3h, 4h ou 5h du mat avec le sourire, parce que je vois son sourire. C’est con, hein?

  • Je n’ai lu aucun livre sur «comment élever son enfant», et je le vis très bien, car je fais appel à mon instinct plus que d’habitude

  • Petit à petit, je commence à accepter mes cernes. L’autre jour j’ai voulu m’acheter une crème anti-cerne et après un moment de réflexion, j’ai dit à la vendeuse, une chose que j’ai jamais dit de ma vie quand je veux m’acheter un truc – «je vais réfléchir!»

  • J’ai (re)appris à être au lit à 22h avec un livre que pour moi (et j’adore ça)
  • Pour passer du temps avec moi-même, je vais, de temps en temps, au cinéma toute seule

  • Je m’habitue, petit à petit, avec le désordre dans ma maison et avoir des plus en plus moins de place pour mes chaussures et pour mes tonnes de vêtements – au bout d’un moment il faut savoir faire la place pour les autres aussi

  • J’ai appris que le 3 noté sur les couches n’est pas pour l’age du bébé – c’est la taille lié à son poids… Ça alors….

  • Je n’ai jamais pensé être si contente à la vue d’un bon caca tous les 2-3 jours

  • Et j’ai besoin (plus que jamais) d’avoir une vie sociale, reprendre un boulot, en dehors de dodo caca pipi vomi. Pour mon bien et pour le sien aussi, car je veux qu’elle soit entourée par plusieurs personnes, se développer avec d’autres enfants, changer les jouets et les maladies, devenir plus forte. Et c’est bien pour ça que je cherche une crèche, et ça, c’est une autre chose merdique en France – trouver une licorne c’est plus faisable que trouver une place dans une crèche…

    Chapeau-bas aux mamans qui élèvent toutes seules leurs enfants, qui préfèrent rester à la maison avec leurs enfants, car pour moi, elle sont des vraies héroïnes. Ça c’est un boulot de championne !

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L’Homme et le cinéma Dacia Panoramic Piatra Neamt

02 mardi Mai 2017

Posted by Nicol in Fort dans les écouteurs, Guide des émotions, L’instant Roumain, Lovely Romania

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cinéma Dacia Panoramic Piatra Neamt, cinema, documentaire, mon amour, MOTOR, Piatra-Neamt, Romeo&Juliette, Titanic, Victor Purice


L’année dernière, au début du mois de novembre j’ai découvert sur Toulouse le Festival du film Roumain- MOTOR et avec lui Cinéma, Mon Amour – LE documentaire sur Victor Purice, gérant, ses deux employées Lorena et Cornelia et leur combat pour préserver Dacia Panoramic, le cinéma de ma ville natale Piatra Neamt. l’un des derniers cinémas de la Roumanie qui n’a pas capitulé devant le système et la vague de centres commerciaux qui ont envahi la Roumanie.

Ce cinéma a été pour moi le cinéma de mon adolescence, où j’ai vu Titanic au moins 7 fois et chaque fois j’ai pleuré comme pas possible; c’est ici que j’ai vu Romeo&Juliette, je me souviens de la salle pleine à tous les films… Et oui, quand j’ai vu ce documentaire sur la lutte âpre et la force incroyable de Monsieur Victor pour sauver le Dacia Panoramic j’ai encore pleuré (presque 20 ans plus tard) mais dans un cinéma de Toulouse. Et je me suis jurée: quand je retourne à Piatra Neamt, je dois aller voir le Dacia Panoramic (que je n’ai pas vu depuis 2 décennies) et ce Grand Monsieur Victor, juste pour lui serrer la main et le remercier pour tout ce qu’il fait.

Et OUI, je m’y suis rendue par une fin d’après-midi ensoleillée d’avril dernier. Je suis à l’entrée du cinéma, je me remémore les queues que je faisais devant pour prendre mon billet il y a 20 ans, je regarde les graffitis que j’ai vu dans le documentaire… ce mélange de neuf et de vieux, quand tout d’un coup, deux voix joyeuses derrière moi: «On peut vous aider?» Je me retourne et je vois deux visages connus avec des sourires énormes. «Ohhhh, je vous reconnais – c’est vous, je vous ai vu dans le documentaire. Je voulais vous remercier pour tout ce que vous faite», je lance sans hésiter. Ce sont Lorena et Cornelia, qui me remercient un peu gênées, me conduisent à l’intérieur, toujours avec la banane, et elles me demandent : « Vous voulez voir monsieur Victor ?» ; « Oui, c’est juste pour le remercier pour tout ce qu’il fait », je dis, émue.

A l’intérieur, je reconnais tout. Ou presque: le guichet (où on lit très clairement la phrase Un jour on fume, Une autre jour on ne fume pas, Aujourd’hui on ne fume pas) la grande salle d’attente, les affiches, et j’observe la confiserie avec du popcorn… une odeur qui me donne vraiment envie.

En quelques secondes, dans la salle d’attente, le Grand Monsieur fait son apparition. Il est vraiment Grand (il a été aussi arbitre de volley) . Et déterminé. Avec un sourire dans le coin des lèvres, les yeux pétillants, il vient vers nous et moi je lui serre chaleureusement la main pour le remercier. Dans ma tête c’était – venir le remercier et lui souhaiter bonne continuation et le laisser tranquille. Finalement, on passe plus d’une heure avec Victor Purice, Vic, Victor, Puricescu, Bicu (oui, j’ai eu le temps d’apprendre qu’il a plusieurs surnoms… d’après ses amis, petits-enfants, etc). Et tu ne peux plus bouger quand tu l’écoutes, tu es captivé par ce Grand Monsieur qui veut mettre à terre les centres commerciaux avec son cinéma Dacia.

Debout, avec une cigarette pas encore allumée dans la main, dans ses chaussures de taille 46, Vic nous parle de cette nouvelle génération qui est son allié dans cette lutte, la fillette qui est devenue son invité car elle est venue avec ses parents au cinéma, la corruption qui ne trouvera jamais sa place dans le cinéma Dacia Panoramic, sa famille partie en Italie (où il est allé travailler, mais il n’a pas pu rester plus d’un mois loin de son cinéma), son père qui a du apparaître dans le documentaire- c’est bien lui qui lui a donné de l’argent de sa pension de retraite pour acheter des matériaux de construction pour le cinéma, sa maison qui est ce cinéma… A chaque phrase que Monsieur Victor sort je me demande d’où vient autant d’énergie, de force, de volonté sans faille : «L’amour pour le cinéma, la nouvelle génération», j’attends ces mots… Et je vois la grande affiche avec Le Gladiateur, mais je ne vois plus le visage de Russell Crowe...

Je l’ai trouvé très réel dans le documentaire, mais dans la vraie vie, Monsieur Victor Purice est époustouflant, pour moi ça a été une rencontre qui m’a beaucoup marquée! Il ne connait pas mon nom, il ne sait pas qui je suis, et ce n’est pas très important, car ce sont ses actes qui comptent, sa force.

Et combien de choses il veut encore faire… On aurait pu rester parler encore une semaine et quelques jours. Ça ne m’arrive pas souvent de rencontrer quelqu’un de si passionné et passionnant, d’un optimisme, une énergie et d’une force infinie, et je sais que si je ne l’avais pas rencontré, ça aurait été pour moi une énorme perte. C’est quand tu vois des gens comme Victor Purice que tu te rends compte que l’espoir existe toujours, que Victor Purice est un vrai ambassadeur de Piatra Neamt, du cinéma, un modèle à suivre.

Le documentaire Cinéma, mon amour va être diffusé dans les salles de cinéma sur Paris à partir du 6 Mai 2017 et Monsieur Victor y sera présent. Il ne faut surtout pas le louper – c’est une bouffée d’oxygène, c’est une rencontre à ne pas manquer pour rien au monde.

Ma conclusion est cela – si un jour tu déprimes, tu vas à Piatra Neamt, au cinéma Dacia Panoramic pour voir Vic, tu le trouveras au guichet, où est sa place. Il va t’apprendre les choses importantes de la vie !

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#CinémaRoumain, LE Festival de Film à voir à Strasbourg

11 samedi Mar 2017

Posted by Nicol in Fort dans les écouteurs, Guide des émotions, L’instant Roumain, Lovely Romania

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ADERS, Aliyah Dada, Andrei Georgescu, cinema, cinemaroumain, festivaldefilm.aders-strasbourg.fr, Filantropica, ICR Bruxelles, La Strasbourg, Le Festival du Film Roumain à Strasbourg, Odyssée de Strasbourg, Selkie’s Tide


Il y a quelques jours, je suis tombée sur la page Facebook de ce Festival qui, cette année dure jusqu’au 14 Mars. Il est déjà arrivé à sa 5eme édition!!! Je me suis «réveillée» un peu tard cette année, mais au moins j’ai appris qu’il existe (et vous aussi) et l’année prochain je vais être plus attentive🙂(mieux vaut tard que jamais, hein?).

Pour avoir plus d’infos, j’ai fait appel à Dorel Toderici (un des responsables de la plateforme on-line La Strasbourg , lancé en Mai 2016, et qui cette année fait aussi partie des organisateurs du festival). Le Festival a été initié par ADERS (L’association des étudiants roumains de Strasbourg) et petit à petit, avec le fantasque trio – le cinéma Odyssée de Strasbourg (où sont projetés les films Roumains), le ICR Bruxelles, et bien sur ADERS, ce festival est très attendu chaque année, chaque année avec plus de films et de cinéastes Roumains invités. Dans sa petite, mais fructueuse existence, le Festival est même allé dans les amphithéâtres des Universités de Strasbourg, ou les étudiants ont pu visionner des courts-métrages et discuter, entre autres, avec le jeune réalisateur roumain Andrei Georgescu (lors de l’édition de 2014).

Cette année, pendant Le Festival du Film Roumain à Strasbourg ont été présentés 13 longs métrages et 5 courts métrages et de nombreux invités: la réalisatrice Oana Giurgiu (Aliyah Dada), l’acteur Mircea Diaconu (Filantropica), les réalisateurs Igor et Valentina Cobileanski (Afacerea Est), Bianca Sescu, la réalisatrice d’Annick, avec les acteurs, mais aussi Laura si Dan Ene, les réalisateurs du film d’animation Selkie’s Tide, dont j’ai trooop adoré la bande d’annonce!!!! 

Pourquoi ce festival ? «On veut être les ambassadeurs de notre pays, la Roumanie, montrer ses valeurs en France et dans toute l’Europe», me dit Dorel. Des plans pour les futures éditions? « Que le nombre de films et d’invités s’agrandissent et, pourquoi pas, projeter des films Roumains dans les villes autour et en Allemagne ». Et je vous le souhaite!!!!

Quoi rajouter ? Chapeau bas, les gars ! Un grand Bravo à tous ces gens avec des grands cœurs et un immense amour pour la Roumanie et que leurs rêves deviennent réalité.

Et n’oubliez surtout pas: Il faut bien profiter des derniers jours du festival!!! ↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓

Crédit photo: La Strasbourg, www.festivaldefilm.aders-strasbourg.fr, www.facebook.com/5quinzaine/

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Roumanie… mon amour

05 dimanche Fév 2017

Posted by Nicol in Fort dans les écouteurs, Guide des émotions, L’instant Roumain, Lovely Romania

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Berlin, Ceausescu, injustice, je suis roumaine, journaliste, la Roumanie, le respect, merde, Roumanie, Vama Veche


Chez mon oncle IonIl y a 8-9 ans environ, je me suis décidée à quitter la Roumanie. Trop d’injustices qui me rendaient furax (je suis une personne révoltée depuis ma naissance), en tant que journaliste c’était vraiment la merde. Après quelques passages dans la presse politique, sociale etc, dernièrement je travaillais pour un magazine web pour les femmes qui était devenu en seulement quelques mois une espèce… « d’agence de presse de Kim Kardashian », avec  X « articles » par jour sur des futilités qu’on oublie en 3 secondes, avec des boss qui nous faisaient comprendre qu’ils pouvaient nous dégager du jour au lendemain, car notre boulot aurait pu être fait par n’importe qui… Des leaders qui savent motiver quoi… Et croyez moi, écrire X articles par jour, tous les jours, sur des bombasses genre Kim Kardashian n’est pas si simple, t’as besoin de beaucoup d’imagination, de calme, de tact, de l’intelligence, des connaissances en chirurgie esthétique, un esprit d’investigation, de la rigueur, du « je-m’en-foutisme »  L.O.L… Bref, il y avait, dans ma vie, le vide profond –  je n’arrivais plus à voir l’avenir.

A la fin de l’été 2008, je suis partie à Berlin. Quelques jours, peut-être une semaine. Après plus de 10 ans, je sortais de la Roumanie, et là, j’ai eu le déclic –  il faut que je parte de la Roumanie, voir ailleurs, ouvrir mon horizon, faire un master quelque part, ne plus lutter avec le vent, faire autre chose, chercher ailleurs ce qui me manque le plus –  Le Respect.

Arrivée en Roumanie, la décision est prise- je me barre. Tout court! Il le faut! Je ne veux pas arriver au point d’HAÏR le plus beau métier du monde à mes yeux, celui de journaliste. Je n’avais rien derrière ma tête, rien de clair, l’idée c’était de faire un master ailleurs, partir, faire des choses qui me rendent heureuse, aider les gens, me reconvertir dans un autre métier, mais un qui me fait sentir utile. Je postule pour des masters en Ecosse et un peu partout, je passe des examens pour avoir le certificat de langue anglais, je cherche encore des masters, j’envoie de dossiers, j’avais l’impression de m’étouffer entre le boulot avec les grosses enquêtes sur les fesses et les pellicules du clan Kardashian, le manque de perspectives, le fait de me sentir inutile, dans un piège…  J’avais besoin de respirer autre chose. A ce moment j’ai réalisé que si tu veux quelque chose très fort et tu bosses dur, il y a une grooooosse possibilité que cette chose-là puisse t’arriver. J’ai été acceptée pour un master en tourisme à Glasgow, mais le hasard de l’amour a fait que je suis arrivée finalement à Paris (être bourrée à Vama Veche peut te faire changer d’avis LOL) Où j’ai fait mon master, un autre en communication web. Où j’ai vécu, pendant 5 ans, des challenges comme je n’ai pas eu en 30 ans. Partir je pense que c’était la meilleur décision de ma vie! Jusqu’à ce moment 🙂

J’avais 9 ans quand a eu lieu la Révolution, quand Ceausescu est tombé (et a été tué), mais je me souviens bien les queues pour acheter de la viande, du lait, je me souviens les cartes pour acheter du pain, les défilés sur le stade de Piatra Neamt pour flatter Ceausescu  –  je les vivais comme n’importe quel enfant de 5-6 ans. J’ai vu des bananes pour la première fois de ma vie à 10 ans –  mamie les avait mises sur l’armoire pour mûrir, on les avait oubliées et on les a mangées toutes noires. L’odeur d’orange me fait pensait à Noel, même si le mange le 14 Juillet….

Je me souviens « des groupies » de Ion Iliescu, Petre Roman à Piatra Neamt (du parti FSN – parti au pouvoir après la révolution de ‘89), on avait des affiches avec eux à la maison… Oui, ils étaient plus souriants et plus jeunes que Ceausescu…. J’avais 10-11 ans, j’étais nulle en politique, comme en mathématique. Comme je le suis toujours, d’ailleurs… Mais je connais le manque de RESPECT, je connais le mépris, la frustration de ne pas pouvoir avancer, la manipulation, les abus  –  et ce sont des choses que je ne peux pas/plus tolérer.

Bref, même si « je me suis échappée », je suis partie d’un pays/un job qui ne me correspondait plus, même si je suis partie car je ne me sentais plus respectée, je suis toujours avec une oreille en Roumanie, je vois ce qui se passe, et ça me fait mal. Je ne me bats jamais la poitrine avec la paume de la main pour dire : « Je suis Roumaine !!! », je ne  cache pas que je suis Roumaine, mais ce que se passe en Roumanie depuis quelques temps me fait encore plus mal.

Je ne me déclare pas une patriote, une nationaliste, mais je me sens attachée à La Roumanie pour la vie. Et je le vis bien, ce n’est pas avec frustration que je le dis. Ils disent – « on ne peut pas choisir ses parents, sa famille », c’est la vie. Tout le monde a une croix à porter tout sa vie, et on est tous des masochiste plus au moins… 🙂

La Roumanie ne me manque pas trop, mais me fait BEAUCOUP de plaisir quand je viens la visiter tous les ans, respirer l’air de sa campagne, voir mes amis, mes parents. Et je meurs peu à peu de l’intérieur quand je vois de l’injustice, je meurs quand il y a le manque de respect, et je meurs encore plus quand quelqu’un me prend pour une conne/imbécile/pigeon ou quand quelqu’un me prend de haut…  Et toutes ces choses là je les ai senties en Roumanie pendant plus de 10 ans, et il y a des gens qui les vivent là-bas depuis 27 ans (voir plus), y compris mes parents, mes amis, ma grand-mère…

Je reste une optimiste (je le suis depuis que je suis venue en France …c’est bizarre, non? LOL), même si je vois que, dans ce monde actuel, l’échelle de valeurs est renversée (pour ne pas dire « dans une MERDE profonde ») et je passe mes jours à me demander, comme le monsieur moustachu, Francis Cabrel – « Est-ce que ce monde est sérieux ? »

 

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Subcarpați ou comment le folklore est l’oxygène d’une nation

11 mardi Fév 2014

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Breaks, Carpates, DJ Power pe Vinil, Dub, Fort dans les écouteurs, Hip Hop, instruments traditionnels Roumains, Mc Bean, racines, Subcarpați, tribu dace Karpathos-Horos, Vali Umbra, VJ Andri


SubcarpatiIl s’agit d’un groupe de Bucarest qui sait merveilleusement fusionner la musique folklorique Roumaine et les sons actuels de Dub, Breaks et Hip Hop. Lire la suite →

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Le film roumain « Mère et fils » arrive en salles

13 lundi Jan 2014

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Angela Gheorghiu, Călin Peter Netzer, Do It in Paris, Festival du film de Berlin 2013, L'Ours d'or, Mère et fils, Poziția copilului


pozitia copiluluiPoziția copilului – titre original,  (« La position de l’enfant »),  traduit sur les affiches par « Mère et fils » entre dans les salles françaises de cinéma le 15 Janvier prochain. Je ne l’ai pas vu, mais en lisant le synopsis, « Mère et fils » a réussi à susciter mon intérêt et c’est fort probable que j’y retrouve un peu de ma vie dedans :). Lire la suite →

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Arcade Fire – Reflektor – new obsession

07 jeudi Nov 2013

Posted by Nicol in Fort dans les écouteurs

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Afterlife, Arcade Fire, David Bowie, Flashbulb eyes, Fort dans les écouteurs, Here comes the night time, Normal Person, Porno, Reflektor


Arcade-Fire-ReflektorSince last week, when the album was released, I’ve listened it a hundred times. At least. Lire la suite →

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Maria Tănase – la Dame de la Musique Roumaine

25 mercredi Sep 2013

Posted by Nicol in Fort dans les écouteurs, Guide des émotions, Lovely Romania

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Ciprian Porumbescu, Constantin Brancusi, George Enescu, Guide des émotions, Maria Tanase, musique folklorique


Maria TanaseMaria Tănase fait partie des gloires de la musique roumaine, à côté de George Enescu et Ciprian Porumbescu, compositeurs roumains mondialement connus.

Depuis le début du XXeme siècle, c’est elle la vraie chanteuse de la Roumanie. Et le 25 Septembre on célèbre le centenaire de sa naissance. Petit retour dans le temps. Lire la suite →

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Ladies and gents, I present you…Platonic Scale

23 mardi Juil 2013

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electric, Fatboy Slim, Fort dans les écouteurs, music, Orbital, Platonic Scale, The Chemical Brothers, Unkle


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This is something old, but still very good. Platonic Scale is the romanian Victor Mihailescu.

Platonic Scale=Beats from alternate dimensions. Influences? Orbital, Unkle, The Chemical Brothers, Fatboy Slim and Calvin Harris.

More here: https://soundcloud.com/victormmusic

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Ladies and gents, I present you…Velosonics

01 lundi Juil 2013

Posted by Nicol in Fort dans les écouteurs, Lovely Romania

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Fort dans les écouteurs, romanian music, romanian pop, soundcloud, Velosonics


VelosonicsA brand new Pop/Rock group from Bucharest, Romania!! Lire la suite →

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